Le principe de la formation en alternance est de préparer l'alternant à acquérir une qualification en suivant à la fois une formation au sein d'un établissement habilité tels qu’un CFA (Centre de formation d’apprentis) ou un OF (Organisme de formation) et une formation pratique au sein de l’entreprise. Le contrat signé avec l’entreprise confère à l’alternant le statut de salarié.

L’alternance permet de se former à un métier et de s’intégrer plus facilement à la vie et la culture de l’entreprise. C’est une véritable passerelle vers l’emploi qui consiste à étudier en apprenant un métier au sein d’une entreprise, elle permet ainsi de s’intégrer professionnellement plus rapidement.

L’alternance comprend deux types de contrats : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation qui répondent tous deux au même objectif de montée en compétence du salarié en combinant travail en entreprise et formation théorique.

Quels sont les avantages de l'alternance ?

Obtenir un diplôme ou une qualification au marché de l’emploi

Bénéficier de la gratuité de ta formation et d’une rémunération

Mettre en pratique les enseignements dispensés lors de ta formation

Être formé à ton futur métier sous la responsabilité d’un maître d’apprentissage

Accéder à l’emploi, grâce à l’expérience professionnelle acquise en entreprise

À noter : dans le cadre du contrat d'apprentissage, l'apprenti majeur peut bénéficier de l'aide au financement du permis de conduire B.

Comment ça marche l’alternance ?

L'alternance est possible à tous les niveaux d'étude

  • Le Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP)
     Le certificat d'aptitude professionnelle est un diplôme national qui atteste d'un premier niveau de qualification professionnelle. Il a pour objectif une entrée directe dans la vie professionnelle mais rend possible également la poursuite d'études. Il permet en particulier l'accès direct en classe de première professionnelle dans une spécialité de baccalauréat professionnel relevant du même secteur. 

    Le CAP se prépare en 2 ans après la classe de 3e, soit en lycée professionnel (LP), soit en établissements privés d’enseignement technique ou encore par la voie de l’apprentissage dans un CFA (centre de formation d'apprentis). L'une des forces du CAP repose sur la rapidité et l'accessibilité de son cursus. 
    Dans ce dernier cas, il faudra conclure un contrat d’apprentissage avec un employeur. 
     
    Répartie sur une trentaine d'heures par semaine, la formation alterne enseignements généraux et enseignements technologiques/professionnels. Ce dernier occupe un peu plus de la moitié des heures d'enseignement et se déroule en atelier, en labo, sur chantier ou sous forme de cours, selon la spécialité.
     
    Si l'emploi du temps scolaire en CAP reste proche de celui du collège, il intègre néanmoins des périodes régulières de stages en entreprise : de 12 à 16 semaines, réparties sur les deux années. Les jeunes qui préparent leur diplôme en alternance sont 3 semaines par mois en entreprise. 
  • Le Baccalauréat professionnel
     Il existe à l'heure actuelle plus de 100 spécialités de baccalauréat professionnel. Les titulaires de ce diplôme sont aptes à exercer une activité professionnelle hautement qualifiée ; ils peuvent également poursuivre des études, notamment en section de technicien supérieur (STS). 

    Le baccalauréat professionnel peut être préparé soit par la voie scolaire, dans les lycées professionnels (LP) et les établissements privés d'enseignement technique, ou par la voie de l'apprentissage dans les centres de formation d'apprentis (CFA) publics ou privés ou dans les sections d'apprentissage. 

    Le cursus de préparation le plus fréquent dure trois ans. 

    La formation comporte : une période de formation en milieu professionnel (PFMP) : 18 à 22 semaines réparties sur les trois années de formation, selon la spécialité, des enseignements basés sur maîtrise des techniques professionnelles propres à chaque spécialité et des enseignements généraux
  • Le Brevet de Technicien Supérieur (BTS)
    Le brevet de technicien supérieur se prépare en section de technicien supérieur dans un lycée. Cette formation accessible après le baccalauréat ou équivalent dispense des enseignements spécialisés. Elle est accompagnée d'un ou de plusieurs stages en entreprise. Plus de 80 spécialités de BTS sont proposées, toutes options confondues et permettent d'obtenir un diplôme professionnalisé en deux ans. 
  • Le Bachelor universitaire de technologie (BUT)
    Le Bachelor universitaire de technologie est une formation professionnalisée en trois ans, accessible après le baccalauréat ou équivalent se prépare au sein d’un institut universitaire de technologie (IUT) intégré à une université. Le BUT remplce le diplôme universitaire de technologie (DUT) qui s'obtenait en 2 ans. Le BUT permet une meilleure accessibilité à la poursuite des études du titulaire. Ce diplôme ouvre un large éventail d’opportunités aux bénéficiaires du diplôme, mais également aux entreprises qui recherchent de plus en plus de profils équivalents. 

    La formation alterne cours magistraux (CM) en amphi, travaux dirigés (TD) et travaux pratiques (TP) en petits groupes, projets tutorés et stage.
    Tout comme en BTS, les stages (de 22 à 26 semaines au total pendant le cursus), les travaux dirigés (TD) les travaux pratiques (TP) en petits groupes et les projets tutorés constituent la composante principale de la formation et alternent avec les cours magistraux (CM). C’est pourquoi, les semaines de cours sont très chargées (de 35 à 40 heures par semaine en moyenne). 

    Le diplôme est délivré sur la base du contrôle continu des connaissances. Une validation des connaissances est organisée à la fin de chaque semestre (30 crédits par semestre). Le BUT correspond à 180 crédits européens donnant le grade de licence, ce qui facilite la poursuite d’études et la reconnaissance du diplôme au niveau européen.
     
    Plusieurs IUT pratiquent la « rentrée décalée » permettant aux étudiants en réorientation d’intégrer leur cursus dès janvier ou février. 
     
  • Licence professionnelle
    La licence professionnelle est un diplôme national de niveau bac + 3 qui confère à son titulaire le grade de licence. Mis en place en partenariat avec les entreprises et les branches professionnelles, ce diplôme est conçu pour permettre l'insertion professionnelle. Elle répond aux engagements européens qui prévoient un cursus licence adapté aux exigences du marché du travail en Europe ainsi qu'à la demande de nouvelles qualifications, entre le niveau technicien supérieur et le niveau ingénieur-cadre supérieur. 

    Depuis sa réforme en 2019, la licence professionnelle s’adresse directement aux bacheliers et permet de dynamiser l’alternance sur l’ensemble du premier cycle de l’enseignement supérieur. Elle prend le nom d'usage de « bachelor universitaire de technologie » lorsqu'elle est préparée en 180 E.C.T.S. (Système européen de transfert et d'accumulation de crédits) par un institut universitaire de technologie (I.U.T.) et conférant le grade de licence. L'obtention du diplôme donne lieu à la délivrance conjointe d'un supplément au diplôme qui décrit les compétences associées à la licence professionnelle obtenue. 

    Il existe à ce jour, 173 mentions de licence professionnelle couvrant une large palette de métiers dans tous les secteurs professionnels. 
  • Le Bachelor
    Le Bachelor, deux mots d’ordre : professionnalisation et internationalisation !

    Le programme pédagogique proposé est en effet dominé par le concret, et les matières transversales sont tournées de manière à servir la professionnalisation. Les longs mois de stage, l’alternance et les immersions professionnelles fréquentes viennent par ailleurs appuyer cette orientation. 

    S’il permet également de poursuivre vers un Master 1, le Bachelor est avant tout pensé pour favoriser la prise de fonction dès la sortie de l’école dans des secteurs très variés.

    L’objectif est clair : permettre à l’étudiant de trouver un emploi le plus rapidement possible au terme de ses études grâce à de solides connaissances des réalités de l’entreprise. Toutefois, si la plupart des étudiants n’hésitent pas à s’aventurer sur le marché du travail après l’obtention de leur diplôme, d’autres à l’inverse préfèreront poursuivre leur formation vers un bac+5 pour se spécialiser davantage et prétendre à un poste à responsabilité.
  • Les Titres certifiés
    Le Titre Certifié permet à son titulaire de certifier les compétences, aptitudes et connaissances nécessaires à l’exercice d’un métier ou d’une activité correspondant à un domaine professionnel. 

    Si le diplôme certifie de votre niveau et de votre parcours d’études scolaires ou universitaires, le Titre Certifié, quant à lui, s’attache principalement à la fonction qu’il permet d’occuper, comme le titre d’ingénieur ou le titre de psychologue. Les diplômes permettent d’acquérir un niveau reconnu académiquement tandis que les titres certifiés permettent d’obtenir un niveau reconnu dans le domaine professionnel. 

    La délivrance d’une certification professionnelle se fait généralement par une autorité ou un organisme officiel valideur comme une chambre consulaire ou un ministère. 
  • Le Master 1 – Master 2
    Le master est un diplôme national de l’enseignement supérieur délivré par un établissement public comme une université ou un titre validant un deuxième cycle de l’enseignement supérieur qui peut être délivré par des établissements non universitaires comme les écoles d’ingénieurs. Il valide en moyenne 5 années d’études après le baccalauréat (niveau Bac+5) et se déroule sur deux années.

    Le Master est un diplôme délivré après deux années de formation suite à l’obtention d’une Licence. De niveau Bac+5, il nécessite jusqu’à 120 crédits ECTS pour y accéder et en vaut 300 à la sortie.

    Plusieurs types de masters sont disponibles, notamment :
    • Le Master Universitaire obtenu après une Licence Bac+3 et précède le Doctorat de niveau Bac+8.
    • Le Master octroyé par les grandes écoles de commerce, d’ingénieur, des établissements et écoles d’ingénieurs, etc.
    • Le Msc ou Master of Science nécessitant un programme international de 12 à 18 mois obtenus auprès des grandes écoles.
    Le Master en alternance constitue pour la plupart des étudiants la dernière étape avant d’intégrer le monde professionnel. Aujourd’hui, les candidats à l’alternance ont l’embarras du choix quant aux organismes de formation proposant ce type de cursus, puisqu’on recense plusieurs centaines de masters dispensés par 59 établissements différents à l’échelle nationale.

    Suivant l’âge et le profil du candidat, la formation de master en alternance est accessible en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.
  • Le Mastère spécialisé
    Le Mastère Spécialisé valorise la formation spécialisée de cadres de haut niveau. C’est un diplôme de niveau bac+6 qui s’effectue après un bac+5 (dérogations possibles à bac+4 et bac+3). Il se déroule sur 12 mois, 2 ans maximum. Ce double diplôme permet d’approfondir ses compétences. Il est accrédité par le CGE (Conférence des Grandes Écoles), se termine par une mission, suivie d’une thèse professionnelle. Seules les écoles appartenant à la Conférence des Grandes Écoles sont habilitées à délivrer un diplôme de niveau Mastère Spécialisé. 

    Un Mastère Spécialisé s’adresse principalement à deux types de profils : 
    • de jeunes diplômés qui veulent se spécialiser et obtenir une double compétence (ingénieur, manager, pharmacien, vétérinaire, juriste, ingénieur, architecte, etc.) complétant leur cursus initial, 
    • des professionnels disposant de trois ans ou plus d’expérience et qui veulent obtenir une compétence spécifique pour progresser professionnellement. 
    Le Mastère Spécialisé se distingue des autres diplômes de même niveau en cumulant à la fois expertise professionnelle, connaissance académique et expérience professionnalisante. La formation est d’un très bon niveau académique puisqu’elle est assurée par des enseignants-chercheurs de haut niveau. Elle permet aux étudiants généralistes de devenir de véritables experts dans des domaines pointus. 

Résultats en France :

Source: ONISEP

La story de mon alternance

  • #Portrait d'alternant - Inès - apprentie Esthétique

    Découvre Inès qui nous partage son expérience d'apprentie, pourquoi elle a choisi l'alternance, ses missions, ce qui lui plait ...

  • #Portrait d'alternant - Juline - apprentie Esthétique

    Découvre Juline qui nous partage son expérience d'apprentie, pourquoi elle a choisi l'alternance, ses missions, ce qui lui plait ...

  • #Portrait d'alternant - Matthis- apprenti Imprimerie

    Découvre Matthis qui nous partage son expérience d'apprenti, pourquoi il a choisi l'alternance, ses missions, ce qui lui plait ...

  • #Portrait d'alternant - Enzo, apprenti dans l'habillement

    Découvre Enzo qui nous partage son expérience d'apprenti, pourquoi il a choisi l'alternance, ses missions, ce qui lui plait ...

  • #Portrait d'alternant - Antioche, apprentie en Librairie

    Découvre Antioche qui nous partage son expérience d'apprentie, pourquoi elle a choisi l'alternance, ses missions, ce qui lui plait ...

  • Marie, apprentie en immobilier

    Découvre le quotidien de Marie : ses missions, l'équilibre travail/cours, son ressenti sur le télétravail, ce qu'elle aime dans l'alternance...

Toutes les questions que tu te poses concernant l'Alternance

  • Le contrat d’apprentissage 

    Quels publics ? 
    • Les jeunes âgés de 16 à 29 ans révolus ;
    • Certains publics peuvent entrer en apprentissage au-delà de 29 ans révolus : les apprentis préparant un diplôme ou titre supérieur à celui obtenu, les travailleurs handicapés, les personnes ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise et les sportifs de haut niveau.
     
    À noter : les jeunes ayant achevé le premier cycle de l’enseignement secondaire (fin de 3ème) peuvent être inscrits en apprentissage, sous statut scolaire, dans un lycée professionnel ou dans un centre de formation d’apprentis (CFA) dès lors qu’ils ont atteint l’âge de 15 ans révolus à la fin de la classe de 3ème, entre la rentrée scolaire et le 31 décembre de l’année civile.

    Quels employeurs ? 
    • Les entreprises relevant du secteur artisanal, commercial, industriel, agricole ainsi que les employeurs du milieu associatif et des professions libérales ;
    • Les employeurs du secteur public non industriel et commercial (fonctions publiques d'État, territoriale et hospitalière, ainsi que les établissements publics administratifs).

     

    Le contrat de professionnalisation 

    Quels publics ? 
    • Les jeunes âgés de 16 à 25 ans ;
    • Les demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus ;
    • Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ;
    • Les personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé.
     
    Quels employeurs ? 
    • Tout employeur assujetti au financement de la formation professionnelle continue.
     
    L’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs ne peuvent pas conclure de contrat de professionnalisation. 

    Quels établissements ?
    • Pour l’apprentissage : Centre de Formation d'Apprentis (CFA) et CFA d'entreprise. 
    • Pour la professionnalisation : les organismes de formation déclarés auprès de la Préfecture et disposant d'un numéro de déclaration d'activité.
  • Le contrat d’apprentissage a pour but d’obtenir un diplôme d'État (CAP, BAC, BTS, Licence, Master,…) ou un titre à finalité professionnelle inscrit au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), dont l’ensemble des titres professionnels relevant du ministère chargé du Travail.

    Le contrat de professionnalisation a pour but d'acquérir une qualification professionnelle reconnue : un diplôme ou un titre professionnel enregistré dans le Répertoire national des certifications professionnelles – RNCP ou un certificat de qualification professionnelle (CQP) ou une qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale.

    À titre expérimentaljusqu'à fin 2021, le contrat de professionnalisation pourra définir un parcours de formation « sur-mesure » qui ne sera pas nécessairement qualifiant ou certifiant. Les employeurs et les opérateurs de compétences pourront définir eux-mêmes, en accord avec le salarié, les compétences à acquérir dans le cadre d’un contrat de professionnalisation.
    La souplesse de ce contrat doit permettre aux personnes éloignées de l’emploi notamment de disposer d’une formation sur mesure, plus adaptée à leurs besoins. D’autre part, elle permettra aux entreprises de pouvoir embaucher d’emblée un salarié, qui sera formé au plus près des besoins réels du terrain. 
  • Le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation sont conclus en contrat à durée limitée ou dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée (CDI). 

    La durée varie en fonction de la formation choisie : 

    • En principe de deux années pour la période d’apprentissage ; cette durée peut, dans certains cas dérogatoires, être inférieure (6 mois) ou supérieure (3 ans), voire 4 ans pour les travailleurs handicapés.
    • De 6 mois à 1 an, voire 3 ans dans certains cas, pour le contrat de professionnalisation à durée déterminée.

    La durée de la formation représente au moins 25 % de la durée totale du contrat ou de la période d’apprentissage dans le cadre du contrat d’apprentissage.

    La durée de la formation représente entre 15 à 25 % de la durée du contrat sans pouvoir être inférieure à 150 heures dans le cadre du contrat de professionnalisation, sauf dérogation de branche. 
  • Dans le cadre du contrat d’apprentissage, l’apprenti bénéficie d’une rémunération variant en fonction de son âge ; en outre, sa rémunération progresse chaque nouvelle année d’exécution de son contrat. Le salaire minimum perçu par l’apprenti correspond à un pourcentage du Smic ou du SMC (salaire minimum conventionnel de l’emploi occupé) pour les plus de 21 ans.
     
     
    En revanche, dans le cadre du contrat de professionnalisation, la rémunération varie en fonction du niveau de sa formation initiale et de son âge.
     

    Des dispositions conventionnelles ou contractuelles peuvent prévoir une rémunération plus favorable pour le salarié.
  • Quelles conditions de travail ?


    L’alternant est un salarié à part entière. À ce titre, les lois, les règlements et la convention collective de la branche professionnelle et celle de l’entreprise lui sont applicables dans les mêmes conditions qu’aux autres salariés. 

    Le temps de travail est identique à celui des autres salariés. L’employeur doit permettre à l’alternant de suivre les cours théoriques professionnels. Ce temps de formation en CFA est compris dans le temps de travail effectif. 
  • L'apprenti a droit aux congés payés légaux soit 5 semaines de congés payés par an. L'employeur a le droit de décider de la période à laquelle l'apprenti peut prendre ses congés. 

    S'il a moins de 21 ans au 30 avril de l'année précédente, l'apprenti peut demander des congés supplémentaires sans solde, dans la limite de 30 jours ouvrables par an. La condition d'âge s'apprécie au 30 avril de l'année précédant la demande. 

    Cas spécifiques : 
    • Congés maternité et paternité 
    • Congés pour la préparation à l'examen 
      • Pour la préparation de ses épreuves, l'apprenti a le droit à un congé supplémentaire de 5 jours ouvrables dans le mois qui les précède. Ces jours s'ajoutent aux congés payés et sont rémunérés. 
    • Journée d'appel de préparation à la défense 
      • L'apprenti bénéficie d'une autorisation d'absence exceptionnelle d'1 jour pour participer à la journée d'appel de préparation à la défense. Cette absence n’entraîne pas de perte de salaire. 
  • Comment formaliser un contrat en alternance ? 

    Pour le contrat d’apprentissage 

    Le contrat d’apprentissage doit être établi par écrit à l’aide du formulaire Cerfa FA 13 (et sa notice) signé par l’employeur et l’apprenti (ou son représentant légal s'il est mineur). 

    Le contrat précise le nom du ou des maîtres d’apprentissage. L’employeur atteste des titres ou diplômes dont ceux-ci sont titulaires et la durée de leur expérience professionnelle dans l’activité en relation avec la qualification recherchée. 

    Avant le début de l’exécution du contrat ou, au plus tard, dans les 5 jours ouvrables qui suivent celui-ci, l’employeur transmet à son opérateur de compétences (OPCO) le contrat d’apprentissage accompagné de la convention de formation et le cas échéant de la convention d’aménagement de durée. Les transmissions peuvent se faire par voie dématérialisée.

     
    L’OPCO statue sur la prise en charge financière dans un délai de 20 jours à compter de la réception de l’ensemble des pièces. 
    Le refus de prise en charge financière est notifié aux parties, par décision motivée ainsi qu’au centre de formation d‘apprentis. La notification peut être faite par voie dématérialisée. 

    Attention : le dépôt du contrat conditionne le versement de l’aide unique aux employeurs éligibles

    Les employeurs du secteur public adressent leurs contrats à l’unité territoriale de la DIRECCTE(Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) dont ils dépendent.
     

    Pour le contrat de professionnalisation 

    Le contrat de professionnalisation doit être établi par écrit à l’aide du formulaire Cerfa EJ 20 (et sa notice). Il est accompagné du document précisant les objectifs, le programme et les modalités d’organisation et de sanction de la formation.

    Au plus tard dans les 5 jours suivant la conclusion du contrat, l’employeur envoie le contrat de professionnalisation à l’opérateur de compétences (OPCO) dont il dépend. 

    Il s'agit de l'organisme auquel l'entreprise verse annuellement la contribution formation professionnelle. 
    Il est toutefois conseillé aux employeurs de déposer le dossier avant le début de l’exécution du contrat de professionnalisation, afin de s’assurer auprès de l’OPCO de sa conformité et de la prise en charge des dépenses de formation. 

    L’OPCO dispose de 20 jours pour prendre une décision de prise en charge financière de la formation et rendre un avis sur la conformité du contrat. A défaut de réponse dans ce délai, l’OPCO prend en charge le contrat de professionnalisation et le contrat est réputé déposé. 

    Si l’organisme refuse la prise en charge financière au motif que les stipulations du contrat sont contraires à une disposition légale ou à une stipulation conventionnelle, il notifie sa décision motivée à l’employeur et au salarié titulaire du contrat.
     
    Après avis de conformité et confirmation de prise en charge des dépenses de formation, l’OPCO dépose le contrat auprès de la Direccte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) du lieu d’exécution du contrat, sous une forme dématérialisée. 
Suivez-nous sur :
OPCO Le hub de l’alternance d’OPCO EP