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Remontées mécaniques et domaines skiables

Conducteur/conductrice de remontées mécaniques

Salaire d’entrée :
1 605,92 € brut mensuel

Niveau de formation requis :

  • CAP en transport par câbles et remontées mécaniques, mécanique, électromécanique
  • BEP en transport par câbles et remontées mécaniques, mécanique, électromécanique

Certifications requises :

Certificats de Qualification Professionnelle Conducteur de téléski, de télésiège Pinces Fixes, d’attaches débrayables, de téléphérique

Ce métier en quelques mots :

Le conducteur de remontées mécaniques assure des missions de conduite des installations (téléskis, téléphériques ou funiculaires), missions de surveillance des installations et des usagers. Son rôle est de réaliser les contrôles réglementaires avant l’ouverture de l’installation au public, d’intervenir et/ou d’alerter rapidement en cas de dysfonctionnements ou d’incidents, d’assurer la surveillance de l’embarquement ou du débarquement des usagers, mais également de les accueillir et de les informer.

  • Missions

    Le conducteur de remontées mécaniques peut intervenir sur différents types d’installations : téléski, télésiège, télécabine, téléphérique ou funiculaire.

    Il assure ou fait assurer les contrôles de l’installation avant ouverture au public

    Il veille au bon déroulement de l’embarquement ou du débarquement des clients de la station.

    Il surveille le passage des véhicules (sièges, cabines, perche,…), ainsi que le flux des passagers.

    Il assiste les clients si besoin au moment de l’embarquement ou du débarquement.

    Il intervient en cas d’incident ou d’accident d’un usager ou d’un dysfonctionnement de l’installation et met tout en œuvre pour y remédier.

    Il gère les situations météo susceptibles de contrarier le bon fonctionnement de l’installation (vent et orage en particulier).

    Il utilise des outils de radiocommunication, pour échanger avec les autres personnes de l’entreprise en cas de besoin.

    Il s’assure non seulement du bon état des installations mais aussi de la sécurité de l’environnement de l’installation.

    Au fil de la journée, il répond aux questions des clients sur le fonctionnement de l’installation, les horaires de fermeture, la météo, etc...

    Il peut également être sollicité pour participer à une opération d’évacuation verticale de l’installation en cas de panne immobilisante.

  • Compétences

    Le conducteur doit maîtriser de nombreuses compétences techniques et notamment les procédures d’entretien et de contrôle des installations, leurs règles de fonctionnement, mécaniques, électromécaniques et hydrauliques.

    Chargé de la sécurité de l’installation, le conducteur doit maîtriser les règles de transport et de surveillance des clients et de conduite de l’installation, en situation normale et parfois en situation dégradée.

    Des connaissances en matière de météo en montagne peuvent s’avérer utiles.

    S’il dispose des compétences nécessaires, il peut participer à des opérations de secours.

    Au-delà des compétences techniques, le conducteur, en lien permanent avec les clients, doit avoir un bon sens relationnel, être souriant et disponible.

    Travaillant dans un site touristique, il peut avoir des notions dans une ou plusieurs langues étrangères. 

  • Cadre de travail

    Ce métier s’exerce généralement en station en montagne, en plein air et parfois en haute altitude, mais désormais aussi en contexte urbain. C’est un travail qui nécessite une bonne condition physique, car il peut s’exercer dans un environnement météorologique parfois difficile (froid, neige, brouillard...).

    Travailleur saisonnier ou permanent en montagne, potentiellement permanent en milieu urbain, le conducteur est employé par une société d’exploitation de remontées mécaniques.

    Il peut travailler le week-end et les jours fériés.

  • Évolution professionnelle

    Avec de l’expérience, le conducteur peut évoluer vers un poste de conduite d’appareils plus techniques, ou un poste d’encadrement intermédiaire ou de responsable d’exploitation de remontées mécaniques.

    Il peut aussi rediriger son activité vers d’autres secteurs comme la maintenance.

Résultats en France :

Source: ONISEP

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